collecte 2007

NOUVELLE COLLECTE
JANVIER - FEVRIER 2007
PAPOUASIE NOUVELLE GUINEE
Du haut Sépik à l'embouchure...
A l'aube, de l'eau bouillante pour le petit déjeuner

Nous sommes à Nagri, en pays Nokouma. Les eaux sont hautes ce qui nous a permis de progresser rapidement en pirogue. En revanche, cette saison des pluies n'est pas propice à la marche et je dois annuler mon départ pour Warasai situé à 5 heures de marche par beau temps. Les chemins sont glissants, embourbés, nous mettrions le double de temps.



Retour à la pirogue avec les objets achetés, tout le monde nous aide.

Deux habitudes des habitants de cette région, le bilum et le contact de la main à la main.


Muni de mon inséparable carnet, accroupi car le plafond n'est pas haut, je passe en revue quelques figures minja.



Alignement des objets avant de les charger dans la pirogue

La pirogue est prète, la bâche protègera les objets du soleil et de la pluie.


Une petite famille accoste


En route vers Singjuk


En saison des pluies, les chemins sont très boueux




Témoignage...




Une des maisons de cérémonie de Singjuk



Les faces internes des toits de maison de cérémonie sont couvertes d'écorces peintes et souvent décorées de figure de culte, ici une minja janus.



Ici, une statue nogwi


Vue vers l'extérieur


Sur cette autre case, un crocodile en écorce a été entièrement reconstitué. On voit là sa queue.


Et ici, sa gueule



Retour à la pirogue


C'est un très long défilé d'enfants et d'adultes pour me raccompagner et m'aider à porter mes acquisitions.


Préparation de la pirogue



Elle est chargée, c'est l'heure du départ




Sachant que je devais repasser par cet endroit, quelques habitants de Urumbanj m'attendent au milieu du fleuve pour me proposer des objets.





Les pirogues sont rapprochées et l'on se débrouille pour vendre et acheter





Les femmes pagaient en général en position assise




Nous sommes à Kupkain dans la case où nous allons passer la nuit. Remarquez les planches peintes qui décorent cet endroit






Ces planches font presque le tour de la case.



A Swagup, plusieurs hommes se sont regroupés pour fabriquer des pagaies et des pirogues



Cette femme de Swagup extrait l"amidon de la pulpe de palmier sagoutier



L'amidon est recueilli dans cette arrière de pirogue




Cet amidon servira à cuire les galettes de sagou qui font office de féculent dans l'alimentation des populations du sépik



A Mino, des paniers en écorce sont confectionnés pour protéger les petites poteries



Voici une autre maison de cérémonie mais cette fois dans le village de Yessan



La collecte a été fructueuse et je dois utiliser deux canots reliés entre eux par un lit de bambou pour transporter un volume important d'objets. Cependant la contrainte de poids subsiste et il faudra surveiller la ligne de flottaison de ce radeau pour ne pas trop le charger. En cas de coup de vent, des vaguelettes peuvent rapidement se former, l'eau remplir les canots et l'embarcation couler.


On place en premier les planches et boucliers



Les écorces peintes, fragiles, sont empaquetées entre des bambous.



On m'interroge souvent sur la petite taille des pirogues qui sont en exposition dans notre showroom, cette photo vaut tous les discours.



Les enfants s'associent à de nombreuses tâches de la vie quotidienne, par jeu et avec le sourire


la double pirogue se remplit...



Elle est maintenant suffisamment chargée


Un villageois de Mino sculptant une figure Kwoma



Deux double canots auront été nécessaires pour les objets collectés dans le haut sépik et les waskuk hills



Etape à Ambunti



Les deux pilotes doivent s'accorder sur leur vitesse et leur direction



Arrivée à pagwi où l'on va procéder à un premier envoi par camion vers Wewak



Nous prenons la pause pour la photo souvenir, il s'agit de mon équipe du haut sépik



Un moment mémorable en arrivant à Palimbei. Je suis accueilli par des percussions jouées sur ces deux énormes garamut



Le bivouac du soir. Nous faisons chauffer l'eau sur le feu allumé dans ce foyer en terre cuite



Une femme d'Aibom travaillant à recueillir la farine de sagou




la pulpe du palmier sagoutier



l'amidon est ici récupéré dans une écorce


Maison de cérémonie à Aibom



La même maison de cérémonie de plus près. Les poteaux, immenses, sont entièrement sculptés.



Non, il ne s'agit pas de la berge mais d'un bras de rivière complètement obstrué par des mottes de terre flottante sur lesquelles des herbes ont pris racine. Il va nous falloir lutter près d'une heure et demi pour franchir ces obstacles et atteindre Maramba.


Rivière Yuat. Etrange vision de cet homme juché sur un tronc au milieu de l'eau.



Les berges de la rivière Yuat comptent d'innombrables palmiers betel qui produisent ces fameuses noix consommés par les papous.


Une fois n'est pas coutume, nous avons délaissé la pirogue pour ce banana boat et nous rendre à Biwat.





Des enfants de Mendam extraient la pulpe d'un morceau de tronc de palmier sagoutier.


Région des Murik lakes près de l'embouchure du sépik. La proximité de la mer se devine à la présence des palétuviers qui témoignent de l'existence d'une mangrove.


Les lacs muriks sont immenses, entre mer et fleuve, on ne sait plus très bien sur quoi on navigue.


Les premières cases du village de Karau



Une très grande case sur pilotis à Karau


Ces villages de la région des Murik s'étalent tout en longueur, coincés entre la mer et les lacs.



Karau


Nous reprenons notre route vers Darapap, on aperçoit entre les deux rives une barrière de corail qui marque la frontière entre les lacs et la mer de Bismarck.


Darapap



Darapap

Deux pirogues indépendantes sont nécessaires pour visiter les Murik. Un habitant de Darapap nous accompagne pour nous indiquer des raccourcis vers Aramut.


La mer nous amène la houle. Les pirogues ne sont pas conçues pour ces conditions, il faut être prudent.


La nuit tombe sur les Murik


Arrivée à Aramut



Aramut


Aramut


Bivouac du soir à Aramut dans la maison des hommes. On épluche les patates douces au menu de ce soir.


Le petit matin à Aramut dans notre maison des hommes


Retour vers le moyen sépik avec notre moisson d'objets



Changement de décor. Nous sommes maintenant chez les Wosera dans la chaine montagneuse du Prince Alexandre, non loin de Maprik. Voici un fronton de case avec des écorces peintes.


Fin du voyage, empotage des conteneurs.








Collecte 2019

Région de Wosera, aire de l'ethnie Abelam. Mon point de départ, une guesthouse en parpaing et tôle protégée par un mur d'encei...